Vous avez décidé de céder à l’appel du grand large. Vous voulez vivre une expérience enrichissante au contact d’une autre culture. Vous êtes désireux de vous confronter au monde professionnel loin du cocon hexagonal. Vous avez raison ! Alors, comment organiser son départ à l’étranger pour que tout se passe bien ? Suivez le sherpa !
Couvrez-vous et partez l’esprit tranquille
Non, il ne s’agit pas de bonnets, d’écharpes et de gants, bien que certaines destinations les réclament impérativement, mais d’assurances. Si cette tâche vous semble fastidieuse et peu claire, sachez qu’il en va de la sérénité de votre voyage. Evoquons le sujet tabou des droits au chômage.
Oui, percevoir des indemnités chômage durant un séjour à l’étranger est illégal (idem pour le RSA). Pourquoi ? Parce que ces droits sont alloués en contrepartie d’une recherche active d’un emploi. Mais les droits au chômage peuvent être gelés ce qui veut dire que vous êtes retiré de la liste des demandeurs d’emploi, tout en maintenant vos droits et allocations pendant trois ans. À cette période, il faut ajouter la durée de votre indemnisation.
Dans la situation où vous êtes salarié expatrié (hors UE, EEE et Suisse) d’une société localisée en France, l’employeur est obligé de vous assurer face au danger de privation involontaire d’emploi. Si l’affiliation facultative de l’employeur n’est pas enclenchée, les salariés ont intérêt à souscrire un régime d’assurance chômage à titre individuel.
Couverture santé et rapatriement
N’oubliez pas d’évaluer votre couverture santé en fonction de votre destination. Il est essentiel de connaître le niveau des frais en termes de soins qui vous seront remboursés, sous peine d’aller au devant de certaines déconvenues sonnantes et trébuchantes. Si les fonctionnaires continuent de bénéficier des avantages de la sécurité sociale, les étudiants et les autres salariés doivent s’informer sur les conventions signées entre le pays hôte et la France. Et le cas échéant, souscrire une assurance santé individuelle performante.
N’omettez pas non plus de vous renseigner sur l’assurance rapatriement en cas d’accidents, en faisant le point sur ce sujet auprès de votre banque et autres compagnie d’assurance et mutuelle. Avant de partir, pensez à mettre à jour votre vaccination avec votre médecin référent, ainsi qu’à remplir certaines formalités administratives : visa, permis de conduire, inscription au registre des français à l’étranger, etc.
Logement : zoom sur la location entre particuliers
En réalité, la question du logement et de la location entre particuliers est double. Elle concerne aussi bien votre point de chute à l’étranger et l’appartement ou la maison que vous occupez avant votre départ.
Pour cibler un mode d’hébergement pratique et financièrement plus accessible une fois sur place, optez pour la colocation. Ce sera l’occasion de faire des rencontres avec d’autres expatriés et des locaux, et une bonne façon de travailler la langue et votre accent. Plusieurs sites recensent les annonces en fonction des pays. N’hésitez pas à vous renseigner sur la ville, les quartiers, les transports et l’environnement pour affiner votre recherche.
Quant au logement laissé derrière vous, plusieurs possibilités existent. Vous pouvez revendre votre bien immobilier si vous êtes propriétaire ou choisir de le louer voire de la sous-louer avec l’accord du propriétaire. Vous pouvez aussi tout quitter mais la question de vos affaires personnelles se pose alors. Là encore plusieurs options : les jeter, les revendre ou les entreposer via un garde meuble.
À ce titre, la location entre particulier par le biais du costockage présente de nombreux atouts : tarifs peu élevés, praticité, proximité, garantie des biens entreposés, etc. Vous aurez ainsi tout le loisir de récupérer vos cartons de déménagement une fois que l’appel du home sweet home vous aura convaincu de rentrer au bercail !